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D’après Harvard Business Review France, 70 % des 500 premières entreprises américaines pratiquent le Mentorat Professionnel. Selon cette revue, les bénéfices que procure cette forme d’accompagnement seraient surtout mesurables si son recours est obligatoire pour le personnel concerné. En France, une étude publiée par le journal Les Echos révèle que 71 % des dirigeants d’entreprises ayant mis en place du mentorat au sein de leur société ont constaté une amélioration de leurs performances. En 2023, la promotion du Mentorat Professionnel a été consacrée Grande Cause Nationale par le Gouvernement. Nous faisons le point sur cette nouvelle forme de formation professionnelle, qui peut s’inscrire dans un plan d’action GPEC.

Dans un monde idéal, vie professionnelle et vie privée se côtoient sans se rencontrer. Chacune participe à part égale à notre épanouissement et aucune ne vient empêcher l’autre de se réaliser pleinement. Dans la pratique, les choses sont rarement aussi simples et l’équilibre entre les deux semble parfois difficile à atteindre. Quelles en sont les conséquences et comment parvenir à concilier les deux ?

En 2017, la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (GEPP) a remplacé la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) mise en place en par la loi du 18 janvier 2005. Ce dispositif vise à anticiper les changements à venir dans l’entreprise et dans son environnement socio-économique. Il s’agit d’adapter la force de travail aux nouveaux enjeux, en mettant en place les mesures nécessaires pour l’accompagnement à la transformation. Les entreprises françaises de plus de 300 salariés doivent, pour cela, initier des négociations avec les partenaires sociaux tous les 3 ans. Cela concerne aussi les entreprises communautaires de plus de 150 salariés. La démarche s’applique également aux branches professionnelles et au territoire.