La mobilité permet à toute entreprise de gérer efficacement sa masse salariale et par conséquent ses talents. C’est une façon judicieuse de limiter les recrutements qui sont coûteux. Les compétences en interne sont davantage développées et ventilées selon les besoins et les nécessités du marché. Ainsi, l’entreprise met tout en œuvre pour faire de ses collaborateurs de véritables couteaux suisses capables de s’adapter aux différentes formes de mobilité.
La direction des ressources humaines est le service qui intègre le concept de mobilité dans son programme d’action. Étant sans cesse au contact des employés, le service RH est plus à même de guider les travailleurs dans leur orientation professionnelle. Il peut par exemple constituer une liste de compétences susceptibles de pallier des absences temporaires dans l’objectif d’un redéploiement. Cela devient totalement possible d’identifier certains besoins de mobilité pour mieux les anticiper. Ce processus entre en ligne de compte de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences.
Quels types de mobilité professionnelle existe-t-il ?
Voici les formes de mobilité souvent rencontrées dans le milieu professionnel :
La mobilité interne
Elle concerne les évolutions d’un employé au sein d’une même entreprise ou d’un même groupe. Celui-ci bénéficie de l’opportunité de travailler sur des missions différentes ou d’exercer un nouveau métier tout en gardant le même employeur. Ce type de mobilité se révèle sous deux aspects :
- La mobilité horizontale ou fonctionnelle : le salarié est affecté à un autre service ou filiale, il change de poste et la nature de ses missions change aussi.
- La mobilité verticale ou hiérarchique : le salarié obtient une promotion ou connaît une rétrogradation (il change de grade).
La mobilité externe
Le travailleur intègre une autre entreprise sous son ancien statut ou opte pour un nouveau statut. Cela concerne également les employés qui deviennent fonctionnaires, indépendants ou chefs d’entreprise. La mobilité externe comprend, elle aussi, deux sous-groupes :
- La mobilité externe sectorielle : Le travailleur change de branche professionnelle (par exemple un comptable dans le BTP qui se tourne vers le secteur agropastoral pour occuper le même poste).
- La mobilité externe socio-professionnelle : situation de reconversion professionnelle ou de changement de statut.
La mobilité géographique
Dans cette forme de mobilité, le salarié change de lieu de travail, de ville ou de pays. Ce changement peut découler d’une mutation au sein de son entreprise ou d’un choix délibéré dans le cadre d’un recrutement dans une nouvelle entreprise localisée dans une autre zone géographique.

Quelles sont les aides à la mobilité professionnelle ?
La mobilité professionnelle par définition n’est pas seulement un changement de situation géographique. Elle concerne toute mobilité dans le cadre du travail, comme un changement de métier, une transition professionnelle, une création d’entreprise… Plusieurs aides existent pour faciliter votre mobilité (interne ou externe) et financer votre orientation professionnelle :
- L’AIF de Pôle Emploi : c’est une Aide Individuelle à la Formation qui est accordée à un demandeur d’emploi pour financer sa formation dans le cadre d’une réorientation professionnelle.
- Le projet de transition professionnelle pour les salariés : ce dispositif s’adresse aux travailleurs qui souhaitent bénéficier d’une formation rémunérée pour changer de métier.
- La Démission Reconversion pour une réorientation de carrière : cette aide de l’État permet de démissionner de son emploi et de bénéficier d’une indemnité de chômage. Mais à condition d’avoir un projet viable et validé de création d’entreprise ou de reconversion professionnelle.
- Le compte personnel de formation : il s’agit d’une aide financière pour faciliter une volonté de formation, de développement de nouvelles compétences et de mobilité professionnelle. Attention, ce fonds est seulement disponible pour des formations éligibles.
- L’aide à la création d’entreprise : La mobilité est également susceptible de mener à l’entrepreneuriat. L’aide à la création d’entreprise ou à la reprise d’une entreprise est perçue sous la forme d’une exonération temporaire des cotisations sociales (50 % jusqu’à la fin du 3è trimestre suivant la date d’immatriculation de la société).
Pour vous aider à gérer la mobilité professionnelle au sein de votre entreprise, nous vous proposons plusieurs formations. Il vous est possible de télécharger notre catalogue en ligne, et de nous contacter pour obtenir plus de renseignements.