Manager toxique signes : comment reconnaître un mauvais manager ?
De nos jours, près d’un Français sur trois démissionne en raison de relations professionnelles conflictuelles et de nombreux collaborateurs dénoncent des pratiques managériales délétères. Les collaborateurs se sentent souvent infantilisés, micro-managés voire harcelés par un management qui privilégie le contrôle à la confiance. Un contexte qui oblige les entreprises à reconsidérer les méthodes managériales pour éviter les risques psychosociaux. Quels sont les signes d’un manager toxique ? Comment éviter ce cercle vicieux et identifier un problème de management ?
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L’absence de communication
Le responsable hiérarchique doit pouvoir exprimer clairement ses attentes (missions, objectifs, tâches…), fixer des objectifs ambitieux mais réalistes et faire preuve de clarté . Au sein d’un groupe, la transparence est essentielle. Mais que se passe-t-il si le manager se montre indécis ou ambigu ? En l’absence de lignes directrices, les salariés se sentent souvent déconsidérés ou confus, ce qui nuit à la productivité de l’équipe. Aujourd’hui, la reconnaissance et la valorisation revêtent également une importance particulière pour les travailleurs. Un manager qui ne prend pas soin de féliciter ou d’encourager ses équipes est un mauvais gestionnaire. Il est fondamental qu’un responsable s’intéresse aux parcours de ses collaborateurs et aux aspirations de chacun. Si ce n’est pas le cas, le manager risque de perdre la confiance de son équipe.
La partialité et l’excès d’autorité
Il y a un type de manager particulièrement problématique : le manager qui manque d’objectivité, décourage et démotive ses collègues. Le sentiment d’injustice que ce favoritisme engendre crée des frictions. En outre, une emprise excessive génère du stress et de l’anxiété. Mais qu’est-ce qu’un manager autoritaire ? Généralement, il n’écoute pas les propositions de ses collaborateurs, il divise pour mieux régner et ne se préoccupe pas des inquiétudes de chacun. Cette attitude empêche clairement les salariés de s’épanouir et peut provoquer dans certains cas, un manque de confiance parmi les membres de son équipe.
Le refus des responsabilités
Un bon manager assume ses responsabilités face à un échec et s’applique à mettre en place un plan d’actions approprié. En fuyant le problème ou en se déchargeant de sa part de responsabilité, il risque de créer un climat de défiance au sein de son équipe. Le poste de manager est à la fois périlleux et stratégique : le responsable hiérarchique est à la un mentor, un soutien et un leader. Il contribue aux succès de tous.
Quelles sont les conséquences d’un mauvais management ?
Les méthodes de gestion inadaptées, qu’elles soient seulement inefficaces ou problématiques, ont un sérieux impact sur les travailleurs et sur le groupe. Mais quelles sont véritablement les répercussions d’un mauvais management ? L’une des conséquences les plus évidentes est la baisse de la productivité. En effet, l’absence de transparence et la mauvaise utilisation des ressources influent sur l’organisation. Et ce n’est pas anodin. Si la productivité chute, le chiffre d’affaires s’effondre et la réputation de l’organisation en pâtit. Les lignes directrices sont essentielles au développement d’une société. Sans orientations précises, les dépenses de l’entreprise augmentent.
En outre, la présence d’un mauvais manager peut dissuader les potentielles recrues. Si vous ne changez pas les méthodes managériales, il vous sera compliqué d’embaucher du personnel. Et c’est encore plus vrai lorsque l’on manage à distance et que l’on peut moins facilement dénouer une situation, résoudre un conflit ou avoir une conversation sur le lieu de travail.
Un manager qui adopte une mauvaise posture risque également de créer des tensions. Un climat délétère, alimenté par la frustration et la méfiance, entraîne forcément des démissions. Dans ce contexte, vous aurez des difficultés à créer une véritable cohésion d’équipe. De plus, sur le long terme, un turn-over peut coûter très cher à votre établissement.
Un manager toxique génère du stress et de l’anxiété. Et potentiellement un burn out. De plus, si un responsable est jugé coupable de harcèlement ou de discrimination, l’entreprise s’expose à des risques juridiques. Quelle que soit la situation, il est indispensable de reconnaître les signaux d’alerte.
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Quelles sont les solutions pour endiguer un mauvais management ?
Les méthodes managériales sont à la fois du ressort de la culture de l’organisation (son référentiel de valeurs, les comportements qu’elle choisit de valoriser ou d’éviter) et de l’individu (sa ligne de conduite, ses outils, sa personnalité).. Il existe néanmoins des moyens de fixer un cap managérial pour son organisation et d’améliorer les compétences des managers (comportementales, émotionnelles, professionnelles…). L’une des solutions les plus efficaces est la mise en place d’un référentiel managérial couplé à un programme de formation. Votre équipe est gangrénée par les conflits ? Vous pouvez contacter un spécialiste de la médiation en entreprise. Ce professionnel saura résoudre les contentieux de manière constructive et objective.
En outre, il est recommandé d’organiser régulièrement des réunions et points de suivi avec les managers identifiés (entretiens, évaluations…). Ces échanges permettront de jauger les performances et l’évolution des managers et d’identifier les problématiques récurrentes. Si votre manager ne change pas d’attitude, vous pouvez envisager de restructurer l’équipe et de valoriser des profils engagés et plus alignés avec votre code de conduite managérial. Vous pouvez aussi réfléchir à des mesures plus drastiques pour protéger les intérêts de l’entreprise et le bien-être des travailleurs (licenciement…). Cependant, il est préférable d’explorer des solutions constructives pour améliorer la situation.
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