82% des DRH se déclarent proches du burnout en 2022 ! (baromètre des « RH au quotidien », Payfit et les Editions Tissot, 2022) À la vue de ce baromètre, on s’est dit qu’il était urgent de remettre du cœur et du care dans votre fonction. Nous avons donc compilé quelques outils et théories issus de nos parcours de formation pour vous aider à prendre soin de vous avant de prendre soin de votre organisation.Dans cet article, nous vous présenterons cinq conseils essentiels pour éviter le surmenage et vous réénergiser.
Les émotions sont un peu bafouées dans l’univers professionnel. Être émotif, c’est souvent mal vu parce que c’est une sphère où l’on est censé être rationnel, contrôler nos émotions et surtout, ne pas les faire subir aux autres. Qui plus est à des fonctions de direction ou de représentation. Mais réfléchir uniquement avec sa tête, c’est un non-sens biologique. Si l’on considère l’histoire de l’espèce humaine, les émotions sont indispensables. Retour sur la fonction et la mécanique des émotions...
Une manifestation corporelle qui nous permet d’agir ou de réagir à des signaux extérieurs. Ces manifestations corporelles nous sont très utiles : d’abord pour assurer notre survie et ensuite notre bien-être. Ce sont elles qui nous ont permis en d’autres temps de contourner de graves dangers ou bien d’éviter d’ingérer des aliments toxiques.
Comprendre le fonctionnement physiologique des émotions nouspermet de mieux les accueillir et de mieux les apprivoiser. Il est utile,notamment en période de tension, de se rappeler que la seule penséeou visualisation peut venir nous aider à court-circuiter une émotion etses effets. Mais nous devons d’abord apprendre à les entendre, lesobserver, les identifier et les nommer.
La philosophie la plus utile pour traverser les périodes de trouble et d’incertitude ? La philosophie stoïcienne.
Le grand principe de ce courant philosophique est assez simple : pour atteindre une forme de sérénité, il faut concentrer ses efforts sur ce qui dépend de nous et accepter ce qui n’en dépend pas. En d’autres termes, la vraie liberté consisterait à apprendre à se détacher de ce sur quoi nous n’avons pas d’influence. La célèbre formule de l’empereur romain et philosophe Marc-Aurèle résumebien cet état d’esprit :
"Donnez-moi, le courage de changer ce qui doit être changé, la patience de supporter ce qu'il m'est impossible de changer et la sagesse de distinguer l'un de l'autre."
Pour se débarrasser d’une partie de notre charge émotionnelle et mentale, il est indispensable d’aller au devant de nos peurs. D’essayer de s’affranchir de celles qui peuvent être excessives, irrationnelles ou paralysantes. C’est cette étape de conscientisation qui permettra de placer nos peurs à la juste distance et de les accueillir de façon sensée. C’est à dire en considérant qu’elles ne sont pas toutes le signe d’un enjeu ou problème crucial.
En période trouble, notre moral est mis à rude épreuve. On se laisse naturellement envahir par des pensées négatives ou anxiogènes. Pourtant, l’optimisme est un allié de choix : il nous aide à faire preuve de discernement, de sérénité, de confiance pour mieux vivre une crise, il nous procure du mieux-être et nous permet de trouver des solutions. Il devient un très bon adjuvant lorsqu’il s’agit de se (re)mettre en mouvement.
Les psychologues, neuroscientifiques, psychanalystes et optimistes pratiquants du monde entier s’accordent sur un point : l’optimisme ou le pessimisme n’est pas un sentiment mais le choix d’un mode particulier de pensée ; et l’optimisme se muscle et s’apprend, c’est la bonne nouvelle !
Avec un peu d'entraînement, nous pouvons lui apprendre à détecter le positif et combattre le fameux biais de négativité (la propension du cerveau à ne retenir que le négatif). Plus nous l’incitons à voir les choses de manière positive, plus celui-ci va pouvoir les détecter facilement. Nous créerons ainsi des connexions neuronales, qui rendront cette aptitude naturelle.
Selon Brooke Castillo (créatrice de The Life Coach Podcast), nous pouvons ainsi choisir de modifier les petites phrases qui tournent en boucle dans notre tête et de privilégier un modèle de pensée alternatif et vertueux. Le modèle de Brooke se découpe ainsi :
En suivant les 5 étapes du modèle de Brooke, choisissez une situation qui vous préoccupe et modifiez votre pensée pour générer un raisonnement et un résultat alternatif.
“Je suis sous l’eau”, “Il faut que je boucle ça”, “La période est dense”, “J’peux pas, j’ai pas le temps”... Le burnout est très souvent associé à un rapport au temps conflictuel : une course infernale, une surcharge émotionnelle ou une situation de surinvestissement.
Le nœud du problème ? Nous associons instinctivement productivité avec vitesse, quantité et instantanéité car l’époque et la société valorisent fortement ces notions. Pourtant, les neurosciences ont démontré que ce n’était pas toujours vrai. Le multitasking, l’hyper sollicitation, l’hyper connexion et la vitesse sont souvent responsables d’une surcharge mentale (un état où le cerveau est saturé).
Résultat ? De nombreuses fonctions cognitives sont altérées : nous pouvons par exemple commettre plus d'erreurs, expérimenter des problèmes de mémorisation, diminuer notre capacité de planification ou avoir du mal à gérer nos émotions.
Tout ce que l’on a relégué à plus tard enfle jusqu’à devenir trop gros à gérer. Tout ce que l’on pourrait explorer de différenciant, de créatif, de stratégique n’a pas la place d’émerger. Et cette rythmique survoltée s’avère particulièrement nocive lorsque l’on a des responsabilités RH ou managériales car la surcharge de travail, l'incertitude, le manque de clarté se répercutent instantanément sur nos équipes.
Comment prendre soin des autres quand on est au bord du précipice ? C’est tout bonnement impossible. Dans cette époque post covid, les enjeux RH sont nombreux et titanesques. Pour relever ces nouveaux défis et tenir dans la durée, il est indispensable de savoir comment recharger ses batteries.
Pour se mettre en mouvement, retrouver de l’enthousiasme, mettre la focale sur ce qui va bien et ce qui vous donne satisfaction, vous pouvez sonder vos activités.
En période difficile, il est parfois plus facile d’identifier les habitudes, les lieux, les activités, les personnes quinous régénèrent que de décortiquer nos schémas de pensée.
Petit exercice à expérimenter dès à présent pour mieux comprendre où et comment recharger les batteries :
Pour plus de détails sur la mise en pratique de ces 5 conseils, nous vous invitons à consulter gratuitement notre Feel Good Book RH : "5 conseils pour éviter le surmenage et se réénergiser".
Nous le savons bien, il faudra plus que quelques outils pour vous rebooster et vous accompagner sur vos nombreux enjeux métiers. Si vous êtes en ébullition et avez besoin de renfort pour organiser la transformation de votre organisation, chez somanyWays, on sait aussi déployer des dispositifs pour vous décharger.
Vous souhaitez discuter de vos enjeux RH ? Contactez-nous !